Liste des partenaires : CNRS, Inria, Université Grenoble Alpes, Université Paris-Saclay,
IMT (Institut Mines-Télécom), Sorbonne Université, Université Claude Bernard Lyon 1, Université de Lille, Université Toulouse III,
ENSAM, INSA Lyon, Nantes Université, Université de Lorraine, Université de Technologie de Troyes.

Contact : pc2 [at] pepr-ensemble.fr

3 thématiques prioritaires :

  1. Formes émergentes et futures de pratiques collaboratives à long terme

  2. Infrastructure distribuée pour une collaboration à long terme

  3. Interopérabilité pour une collaboration à long terme

Objectif : financement de 3-5 thèses

Thème 1 : Formes émergentes et futures de pratiques collaboratives à long terme

Des crises surviennent, le marché et la société changent, tout comme le paysage juridique et réglementaire national ou européen. Ces évolutions sont associées à l’émergence de nouvelles pratiques dans les domaines les plus importants de notre société, à savoir : les soins de santé, l’enseignement hybride et à distance, l’industrie, l’ingénierie logicielle et la gestion de crise. Ces formes émergentes et futures de collaboration à long terme doivent être étudiées pour mettre en évidence les formes de collaboration qu’elles mobilisent, les artefacts qu’elles utilisent, leurs enjeux, et leurs limites. Nous lançons un appel pour des propositions de projets doctoraux qui adoptent une perspective socio-technique pour découvrir, décrire, analyser, et soutenir numériquement les formes émergentes et futures de pratiques collaboratives à long terme.

Mots-clefs : informatique centrée sur la pratique, santé, gestion de crise, industrie, génie logiciel

Thème 2 : Infrastructure distribuée pour une collaboration à long terme

Pour faire face aux enjeux de la collaboration sur le long terme, proposer de nouveaux algorithmes et infrastructures pour gérer les données partagées et répliquées sera essentiel. En effet, il est nécessaire de soutenir plusieurs modes de collaboration : connectée (les modifications des utilisateurs sont immédiatement partagées et visibles par les autres utilisateurs), déconnectée (les utilisateurs ne sont pas connectés au réseau ; leurs modifications seront transmises aux autres utilisateurs lors de la reconnexion), ad-hoc (des sous-groupes d’utilisateurs peuvent travailler ensemble et se synchroniser ultérieurement avec d’autres membres du groupe) et inter-organisationnel (des groupes d’utilisateurs de différentes organisations travaillent et partagent des données lors d’une activité collaborative).

Nous cherchons à trouver un équilibre entre la collaboration et la sécurité des objets partagés. L'interaction vise à rendre les objets partagés disponibles à tous ceux qui en ont besoin, tandis que la sécurité cherche à garantir cette disponibilité uniquement aux utilisateurs disposant des autorisations appropriées. Nous devons également garantir que l’infrastructure qui prend en charge le partage de données et la collaboration est résiliente et digne de confiance. Nous avons besoin d’un mécanisme de sécurité facile à utiliser et adapté aux systèmes collaboratifs distribués.

Mots-clefs : infrastructure distribuée, algorithmes distribués, réplication, modes de collaboration, collaboration synchrone, collaboration asynchrone, collaboration inter-organisationnelle, sécurité

Thème 3 : Interopérabilité pour une collaboration à long terme

L’approche actuelle des services numériques, basée sur des informations en silos, crée des contraintes à une collaboration long-terme fluide. Les utilisateurs devraient, au contraire de ce qui est possible actuellement, pouvoir créer leur propre environnement collaboratif. Ils devraient également être capables de faire évoluer ces environnements pour les adapter à de nouveaux besoins, partenaires, ou outils. Cela nécessite d’adopter l’interopérabilité à tous les niveaux du “stack” socio-technique. Cela est également essentiel pour assurer l’accessibilité à des collectifs d’utilisateurs divers. Nous lançons un appel à projets doctoraux visant à développer un cadre d’interopérabilité qui pourra être utilisé comme une base pour l’intégration de services collaboratifs. Cela comprend des formats ouverts et extensibles et des approches ontologiques permettant à différentes applications de fonctionner sur les mêmes objets partagés, ainsi que des modèles logiciels et des infrastructures capables de favoriser une collaboration entre acteurs et artefacts hétérogènes.

Mots-clés : interopérabilité, collaboration hétérogène, intégration de services collaboratifs, ontologies